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Paroles du curé
Homélie du 16ème dimanche du temps ordinaire
Homélie du 16ème dimanche du temps ordinaire
© ND de la Bidassoa

| ND de la Bidassoa 750 mots

Homélie du 16ème dimanche du temps ordinaire

16ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE  C

 

          Bien chers amis, rappelez-vous de l’évangile de dimanche dernier : la parabole du bon samaritain. Il était question de proximité. Comment se faire proche, prochain de tout homme.

 

Aujourd’hui encore, il est question de proximité dans les textes bibliques de ce dimanche. Mais on gravit un étage de plus puisqu’il s’agit de notre proximité avec Dieu avec le Seigneur Jésus.

 

= Déjà dans l’Ancien Testament, ou Première Alliance, ce qu’a vécu Abraham fut très beau. Il a fait l’expérience d’un Dieu proche, sous les traits de trois voyageurs qui se tenaient non loin de lui. Nous y voyons le signe de la Trinité.

Dès qu’il les vit, il se fit tout accueil : il court les saluer, il se prosterne jusqu’à terre, il leur propose de l’eau, il les invite à sa table.

Vite sa femme Sara prend de la farine, pétrit la pâte et fais des galettes. Lui-même s’occupe de la viande : un veau gras est apprêté. Sans oublier le laitage : fromage blanc et lait.

Tout cela se prépare en hâte.  

Alors, Dieu sous les traits des trois voyageurs mange.

 

Quoi de plus familier qu’un repas pris ensemble ?

Quelle belle proximité entre Abraham et son Dieu !

 

Et dans la conversation, Dieu promet à Abraham que sa femme Sara enfantera un fils… alors qu’elle était pourtant âgée.

 

Quand on invite Dieu chez soi, quand on lui prépare une place à la table de notre vie, il fait des merveilles, il nous promet le bonheur.

 

= Et nous voilà, maintenant, avec l’évangile, chez Marthe et Marie. Marthe, reçoit Jésus. Non pas caché sous une autre apparence comme au temps d’Abraham mais vraiment Jésus lui-même, Dieu fait homme.

Elle aussi s’active, elle est accaparée par les multiples occupation du service. Elle-même un peu jalouse de sa sœur, Marie, qui la laisse seule à ce travail, qui ne l’aide.

Jésus révèle alors à Marthe le nécessaire qui est bien important que l’agitation. Ce nécessaire, c’est l’écoute de Dieu, l’écoute de Jésus. Une écoute attentive, au pied de Jésus, une écoute prolongée dans le calme.

Remarquons aussi qu’à l’époque de Jésus il était insensé qu’une femme soit ainsi au pied d’un homme… avec Jésus, plus de différence, mais le respect de chacune et de chacun.

Marie au pied de Jésus nous révèle ainsi que notre écoute du Seigneur n’est pas seulement auditive mais qu’elle sollicite le cœur. Il y a un lien affectif et effectif avec lui.

Cela s’appelle la prière mes amis… la meilleure part dont parle Jésus… la prière : ce temps que nous devons donner au Seigneur pour qu’il entre en nous et y fasse sa demeure. Car il ne force jamais la porte, c’est à nous de lui ouvrir, de l’accueillir, de nous arrêter, de tout éteindre, et de nous asseoir pour l’écouter.

 

Ce cœur à cœur c’est la prière chrétienne, notre prière. Si nous la faisons déjà, persévérons et améliorons sa qualité. Si nous ne la pratiquons pas, il est urgent de s’y mettre.

Vous qui êtes en vacances, sachez prendre le temps de ne pas courir après le temps… respirez, changez de rythme, étonnez votre conjoint, vos enfants par votre disponibilité, ouvrez-leur la porte de votre cœur de façon plus large, simple et belle qu’à l’habitude.

 

Enfin, dans l’esprit des textes bibliques de ce dimanche, je vous propose la danse à trois temps de la prière pour toute l’année, que vous soyez estivants ou paroissiens :

 

Chaque jour, un arrêt avec et pour Jésus.

Chaque semaine, un temps plus long avec lui en plus de la messe.

Chaque mois, un rendez-vous, genre journée de désert, pour lire et écoute l’Evangile.

 

Notre religion catholique, plongeant ses racines dans le message vivant du Christ, nous invite à prier ainsi. Nous avons de la chance d’être chrétiens.

 

Tant d’autres cherchent le sens de leur vie ; tant d’autres encore, jeunes, se font enrôler dans l’intégrisme meurtrier parce qu’ils rêvent d’une vie de héros mais ne sont pas croyants même s’ils le revendiquent.

 

En revanche la prière, la méditation des textes révélés travaille les cœurs, les pacifient et donnent sens à la vie et à toutes les actions.

 

Le Seigneur Jésus, le sauveur de tous les hommes, nous dit et dit à tous les hommes même aux plus fanatisés : « Tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire, Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »                                                                                                                                    Amen

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