0
Paroles du curé
Homélie du 4ème Dimanche du temps ordinaire. Entrées en catéchuménat
Homélie du 4ème Dimanche du temps ordinaire. Entrées en catéchuménat
© ND de la Bidassoa

| LAVIGNE 699 mots

Homélie du 4ème Dimanche du temps ordinaire. Entrées en catéchuménat

QUATRIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE  B

 

          Chers amis catéchumènes, Jessica, Damaris, Gabriel et Fabrice, dans votre démarche de préparation au baptême, il y a une soif de savoir, un besoin de connaître, un rêve de certitudes.

 

          Et bien c’est dans l’évangile que vous trouverez la source de tout ; c’est dans l’évangile lue, relue, ruminée, que cette source deviendra un visage celui du Christ, visage de Dieu pour vous ; et du coup Parole de Dieu ; on dit que Jésus est le Verbe de Dieu.

 

          Et justement dans l’évangile de ce dimanche, celui de votre première étape de baptême, il est question de la parole de Jésus sous forme d’enseignement qui fait autorité…

 

          Voyons cela de plus près, si vous voulez…

 

Cette autorité d’enseignement est immédiatement accompagnée par l’autorité d’action qui libère un homme tourmenté par un esprit impur.

 

C’est indissociable en Jésus : enseignement et

action ; des mots et du concret.

 

Ainsi Jésus ne supporte pas qu’un esprit impur, le diable, fasse irruption comme un intrus, comme un voleur dans un homme qui est enfant de Dieu.

 

Alors, la parole de Jésus chasse le Mauvais et met fin à une cohabitation dévastatrice et ruineuse. « Tais-toi, sors de cet homme » voilà la parole ; et l’esprit impur, poussant un grand cri sortit de lui voilà l’action et son fruit.

Dans la parole de Jésus nous percevons la présence de la nouveauté de Dieu, nouveauté parce qu’elle régénère et renouvelle.

 

La nouveauté de Jésus a fait irruption dans le monde depuis plus de 2000 ans : son enseignement ne se limite pas à une doctrine, à une leçon sublime de théologie ou de morale à imposer aux épaules faibles de l’homme. La nouveauté, c’est Jésus Lui-même qui demande seulement à être écouté comme force libératrice.

 

          Une autorité émerge de cela, ce qui génère de l’étonnement. Il s’agit d’une force qui transforme par l’amour les personnes qui s’ouvrent pour l’accueillir. La Parole du Christ est une parole forte et en même temps douce. Cette parole guérit et libère du péché qui est une fuite de Dieu et de nous-mêmes.

 

          Aujourd’hui nous aussi sommes invités à rencontrer, dans la liturgie de la messe, le Seigneur qui vient avec sa parole, prononcée avec autorité, pour nous libérer du Mauvais.

 

Or ce Mauvais, le diable, insinue le doute aux hommes en les induisant à penser que Dieu n’est pas un Père mais un ennemi de notre humanité.

Le démon est appelé « esprit impur » parce qu’il a pour objectif de salir le regard en le polluant à la source. Un regard sale ne voit plus l’amour de Dieu, il perd les raisons de louer Dieu et, donc, il s’en sépare. 

 

          Nous avons besoin de « l’autorité » de Jésus, si différente de celle des scribes. Il ne parle pas avec orgueil pour écraser, sa chaire d’enseignant n’est pas placée en haut mais à côté des pauvres et des pécheurs. Le Christ est autorité parce qu‘il a porté le visage de Dieu sur la terre, le visage de la miséricorde.

 

          Jésus ne parle pas au nom de Dieu comme faisaient les scribes. Lui, il est Dieu. Lui, il descend jusqu’au cœur et il guérit avec autorité, l’autorité de l’amour. Lui seul peut nous guérir du mal en purifiant la source de nos mauvais comportements.

 

          L’important est que notre esprit et notre cœur soient tournés vers le Christ. Marchons en regardant le Christ et cela jusqu’à la croix : cette crois que je vous ai donnée vous le rappelle ; elle n’est pas un bijou ou une décoration : elle vous rappelle le Christ. Alors vous saurez vraiment qui il est.

          Et dans quelques temps, par le baptême vous serez plongés dans la vie du Christ qui vous pardonnera tous vos péchés ! Puis vous retrouverez son pardon qui libère en vous confessant régulièrement.

 

          Ainsi vous aurez rencontré un Dieu qui n’écrase pas l’homme mais qui se donne à l’homme : Dieu aime l’homme, il le libère pour qu’il vive. Dieu t’aime, il te libère pour que tu vives.

 

          Laissons-nous étonnés par cela. Soyons-en émerveillés.

 

                                                           Amen

Jésus enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes
Jésus enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes © ND de la Bidassoa
Jésus enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes

Répondre à () :

advertisment-image

Inscription à la newsletter Notre Dame de la Bidassoa


| | Connexion | Inscription