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Paroles du curé
Homélie du premier de l'an
Homélie du premier de l'an
© ND de la Bidassoa

| LAVIGNE 938 mots

Homélie du premier de l'an

1er janvier 2018

SAINTE MARIE, MERE DE DIEU

JOURNEE MONDIALE DE LA PAIX

 

          Lors des vœux que nous aimons échanger pour cette journée du Premier de l’An, nous exprimons en quelques mots, rehaussés de quelques bises souvent, ce qui nous parait essentiel et que nous espérons voir se réaliser toute l’année… comme si ce jour devait donner toute sa couleur, son orientation et sa force à tous les jours de l’année.

 

          Et bien en ce premier de l’an nouveau, j’ai le plaisir d’échanger avec vous un nom : Sainte Marie, Mère Dieu, fêtée solennellement ce 1er janvier et qui nous accompagnera toute l’année, chaque jour de l’année.

         

          L’autre nom que nous voudrions tous voir grandir en nous et autour de nous, c’est la PAIX, en cette journée mondiale de la Paix. En hissant son nom près de celui de Marie, nous espérons que cette paix soit vivante et qu’elle rassemble les hommes de toutes langues, peuples et nations.

 

          Alors tout d’abord : Bonne année avec la Vierge, Sainte Marie, Mère de Dieu.

          Quand nous prions le chapelet, chaque Je vous salue nous fait dire en sa seconde partie : Sainte Marie, Mère de Dieu priez pour nous pauvres pêcheurs maintenant et à l’heure de notre mort.

 

          Cette seconde partie du Je vous salue, est une demande, une supplication-même du priant qui s’adresse à Marie comme à la Mère.

          Elle est Mère de Dieu en étant mère de Jésus, Dieu fait homme qui vient habiter parmi nous.

          Elle est aussi Mère de tous puisque nous lui demandons : priez pour nous pauvres pêcheurs. Cette Mère est une priante ; et notre prière passant par la sienne atteint le cœur de Dieu.

 

          L’évangile de ce jour nous disait : « Marie, cependant, retenait tous ces évènements et les méditait dans son cœur. »

          Tous ces évènements : c’est-à-dire l’étonnante et si belle naissance de son fils qui est Fils de Dieu et Dieu lui-même, son cœur de Mère étant enveloppé de la présence de Dieu, malgré l’arrivée certainement assez virile et mal odorante des bergers.

          Tous ces évènements, cela veut dire également tout ce que nous lui confions dans notre prière : nos joies et nos peines, nos espoirs et nos fatigues, notre foi et notre tiédeur, nos vocations et nos replis, bref c’est toute notre vie que nous pouvons déposer sur son cœur de Mère, dans son manteau de tendresse… pauvres pécheurs que nous sommes… mais aussi tellement confiants en l’intercession de la Mère de Dieu, notre Mère.

Marie, la Mère de Dieu retient tous ces évènements de nos vies, elle les prie, elle les médite dans son cœur et les présente à son fils.

          Elle prie pour nous quand nous la prions avec les mystères du rosaire, joyeux, lumineux, douloureux, glorieux ; et là c’est le Christ qui est au centre ; nous y retrouvons la profondeur de tout le message évangélique, le cœur de notre foi, de notre espérance et de notre façon d’aimer.

 

          Maintenant et à l’heure de notre mort, conclut notre prière. Nous demandons à Marie de prier pour nous chaque jour de notre vie terrestre mais aussi à l’heure même de notre mort ; ce moment que nul ne connaît et qui nous fait peur. Là encore elle prie pour nous. Car elle est la porte du ciel ; elle avait ouvert à son Fils la porte du monde ; elle nous aide à passer toutes les portes de nos vies ; elle est encore là au moment de notre entrée au ciel. Marie, porte du ciel, priez pour nous !

 

          Bonne année dans la Paix, ensuite.

Au temps de Moïse (première lecture), voici comment furent bénis les fils d’Israël : « Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ».

          Ce souhait sous forme de bénédiction nous est aussi adressé, à nous le nouvel Israël, l’Eglise rassemblée en ce début d’année.

          Depuis plus de 2000 ans nous savons que le Seigneur tourne vers nous son visage, par Jésus qui a pris visage d’homme, il était annoncé par Isaïe comme le Conseiller-merveilleux, le Prince de la Paix. Il nous a réconcilié avec Dieu et entre nous les humains.

« Qu’il t’apporte la paix », cette prophétie d’Isaïe s’accomplit par le Christ mort sur la croix.

          Désormais ressuscité, il nous donne son Esprit pour faire de nous des artisans de paix. Artisans, qui avons dans nos mains et nos cœurs ces outils pour façonner la paix, ces outils spirituels : la sagesse, l’intelligence, la science, la force, le conseil, la piété, la crainte du Seigneur.

          Bref nous avons tout reçu pour que gagne la paix ; qu’en faisons-nous ? qu’en font nos dirigeants ? pourquoi le monde qui a fait tant de progrès n’engendre pas une vie plus belle, le monde nouveau inauguré par le Christ ? C’est le mystère de la liberté humaine que Dieu respecte.

 

          Dans ce contexte, notre pape François n’hésite pas à nous bousculer. Pour cette journée mondiale de la paix, il nous rappelle, quitte à nous agacer, que Les migrants et les réfugiés sont des hommes et des femmes en quête de paix.

          Nous ne pouvons pas rester sourds à cet appel. Chacun, en conscience, est invité à la conversion et à l’action pour que la Paix soit pour tous.

 

          Sainte Marie, Mère de Dieu, reine de la paix, nous te prions pour nous et pour le monde entier. Prie pour nous afin que cette année 2018 soit orientée vers ton Fils Jésus et sa Bonne Nouvelle.

 

                                                                                                                      Amen

 

         

 

          

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