Proposé par "Prions en Eglise" https://www.prionseneglise.fr/prier-avec-marie
MYSTÈRES DOULOUREUX
Sur le chemin du Calvaire, un seul homme, Simon de Cyrène, aide un autre homme, Jésus.
Au début c’est par devoir car cela lui est imposé par les soldats romains qui voyaient le condamné ployer sous le poids de la croix. Pour la porter, ils ont choisi Simon à son retour des champs.
Il n’a pas eu vraiment de chance, harassé après une journée de travail. Mais en partageant le poids de la croix avec Jésus de Nazareth, Simon est bouleversé.
En grande proximité avec Jésus, dans la peine et la souffrance, Simon sent monter en lui l’effet de la grâce. Il est en train d’aider le Fils de Dieu.
Dans une moindre mesure mais avec une même disposition, ce que nous accomplissons envers les malades, les prisonniers, les étrangers, les affamés, c’est à Jésus lui-même que nous le faisons.
MÉDITATION
L’ami de tous les jours. Avez-vous un Crucifix et comment vous comportez-vous à son égard ?
Quittez-le le moins possible ; mettez-le sur votre table quand vous écrivez, sur vos genoux quand vous travaillez, afin de le regarder de temps en temps, et, quand vous vous endormez, laissez-le entre vos mains.
Certes, rien n’est plus sanctifiant que la communion fréquente et l’adoration du Saint Sacrement ; mais on ne peut pas toujours avoir Notre Seigneur Jésus-Christ substantiellement présent dans le cœur, on ne peut pas être constamment à ses pieds ; on peut toujours avoir son image sur soi, et cette image vous dit bien des choses. Si le matin, en vous levant, vous baisez votre Crucifix avec amour et vous promettez à Notre Seigneur Jésus-Christ de porter votre croix tout le long du jour ; si pendant votre méditation, vous tenez la croix entre vos mains et vous vous proposez de vous immoler sur l’autel du sacrifice de Jésus-Christ ; si, pour réveiller votre ferveur, vous portez de temps en temps la main sur votre Crucifix ; si vous le serrez fortement dans les moments d’angoisse, de peines, de luttes, de tentations…
Ah ! il m’apparaît bien difficile que votre Crucifix ne devienne pas pour vous un ami, un confident.
Emmanuel d’ALZON, Lettre aux Adoratrices du Saint Sacrement du 21 juin 1857 (Lettres, t. II, p. 267).