Mardi, nous avons eu la joie de rejoindre dans son atelier de maître-verrier, Monsieur Henri CHAUDRON. Il habite à Fichous, non loin d'Artix. Nous étions trois, Jean, Gaby et l'abbé Jean-Marc... récit et images !
Après une heure et demi de route, nous avons eu la chance et l'honneur de passer trois bonnes heures avec Monsieur CHAUDRON. A tel point que nous n'avons déjeuné sur une aire d'autoroute qu'à 15 h 30 ; comme nos frères et voisins d'outre-Bidassoa.
Monsieur CHAUDRON a pris le temps de nous montrer l'état des vitraux d'origine, il y a découvert les subtilité des Mauméjean et c'est avec une grande délicatesse qu'il a commencé la restauration et parfois la re-création.
A ce propos, quelle ne fut pas notre agréable surprise que de trouver au fond d'une boite la quasi-totalité des fragments manquant aux légendes (au bas ce chaque vitrail). Histoire : il y a quelques jours, Monsieur Jean ETCHECHOURY dit à l'abbé Jean-Marc qu'il avait trouvé une carton rempli de bouts de vitraux, alors qu'il rangeait une vieille armoire de la sacristie de Sainte-Anne. Mardi, au moment de prendre la route, l'abbé lui dit : "avez-vous pris le carton ?" "Non" lui répond Jean. "On va quand même le prendre, on ne sait jamais..." Et le carton, peu engageant dans son contenu très sombre, sale et désordonné, fit route avec nos trois compères dans le coffre de leur voiture.
Après une bonne heure et demi de découverte et d'explications avec M. CHAUDRON, nous lui disons que nous lui avons porté notre carton. Et apparaissent sous nos yeux ébahis (et dans nos mains noircies) des petits et moyens fragments de ces fameuses légendes que nous cherchions depuis deux ans.
Et nous voilà comme des enfants devant un puzzle, en train de reconstituer, pièce par pièce, ce qui était resté longtemps caché et remplacé par de gros verres neutres.
Dans quelques temps, nous vous communiquerons ces deux phrases.
Autre belle surprise : nous avons ainsi retrouvé également le blason de la famille d'Aramon ; il pourra être replacé sur le vitrail de Saint Jacques, le premier qui nous sera restitué pour la mi-juillet. Le second sera terminé et posé à la fin de l'automne. Quant aux deux derniers, l'Annonciation à Ste Anne et la fuite en Egypte, nous préférons attendre le printemps 2017.
Ajoutons aussi qu'un travail important de rénovation des armatures ou châssis métalliques des vitraux, que l'on nomme aussi "serrurerie", a été réalisé. Elles seront en acier inoxydable.
Enfin, les vitraux seront protégés extérieurement par des grilles de protection. Dim 2,40 m sur 1,20 m.
Pour ne rien vous cacher, nous sommes inquiets pour le paiemennt de ces travaux à Sainte-Anne. Il nous faut trouver 34 000 euros (17 000 à rembourser à l'Association Diocésaine pour le travail de maçonnerie et 17 000 pour la restauration des vitraux).
Nous devrons donc relancer la souscription pour une troisième année auprès de vous tous et des amis vacanciers ; et aussi les entreprises que nous faisons travailler régulièrement. Nous savons que nous pouvons compter sur vous.
Ensemble nous y arriverons !