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La Paroisse
Homélie du 2e dimanche de Pâques - B
Homélie du 2e dimanche de Pâques - B

| Abbé Maxime Edoh 716 mots

Homélie du 2e dimanche de Pâques - B

Dimanche de la Divine Miséricorde

Homélie du 2e dimanche de Pâques - B

et de la Divine Miséricorde

 

En ce 2è dimanche de Pâques, solennité de la Divine Miséricorde, l'Eglise nous invite à contempler la compassion du Père Eternel pour ses enfants, sa patience bienveillante, sa bonté et sa fidélité envers chacun d'entre-nous.

            Ce dimanche est également celui que nous avons choisi pour célébrer la messe des familles. D'ores et déjà nous souhaitons la bienvenue à toutes les familles qui ont répondu à notre appel. Que le Christ ressuscité, vainqueur de la mort et du péché réchauffe nos cœurs de son amour et renforce nos liens d’unité, de fraternité et de solidarité.

            La messe des familles, comme vous le savez, draine beaucoup de catéchumènes accompagnés de leurs parents et amis. 

            « Alors chers enfants, quand on dit de quelqu'un qu'il est bien, qu'il est à l'aise, à quoi pensez-vous ?

A sa richesse, à son compte en banque, n'est-ce- pas ? »

Oui effectivement quand on dit d'une personne qu'elle est à l'aise, on pense tout de suite   qu’elle dispose de grands moyens financiers ; on pense à son rang social, aux célèbres fonctions qu'elle a pu occuper ou qu'elle occupe. Et pourtant, la valeur d'un homme ne se mesure pas à sa richesse, mais plutôt à sa capacité de faire le bien et de contribuer au bonheur de ses semblables.

 C'est d'ailleurs ce dont nous parle la première lecture de ce jour :" la multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun ". Ce qui importait pour la première communauté chrétienne, ce sont les relations mutuelles, la solidarité les uns envers les autres.

            En nous inspirant de ce texte, qu'avons-nous à mettre en commun aujourd'hui ?  De l'argent ? Nous n'en avons peut-être pas. Les biens de nous parents ? Ils ne nous appartiennent pas. Alors qu'allons-nous mettre en commun ? Nos qualités, nos talents, les valeurs morales qui émanent de nos cœurs telles que l'unité, la fraternité, l'amour, l'amitié, le partage, la solidarité, le respect mutuel, le respect de la vie qui nous vient de Dieu.

            Quand je parle de respect de la vie, cela me fait penser aux événements de ces derniers jours qui nous ont attristés, peinés devant la violence qui a coûté la vie à cet adolescent. Cela est déplorable. Disons non à tous ses agissements, et prions pour l'unité, la paix et la concorde.

            Revenons à l'évangile de ce dimanche : les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils se trouvaient par crainte des Juifs. Jésus leur apparaît et leur dit : "la paix soit avec vous". Au cœur de leur tourmente, Jésus les a rejoints et réconfortés. Nous aussi quand nous traversons des moments d'épreuves, il est à nos côtés, sa présence nous rassure et nous affermit. Et c'est dans la prière que nous pouvons ressentir la présence du Seigneur.

            La première apparition de Jésus aux disciples s'est faite à l'absence de Thomas. Quand les faits lui furent rapportés, il avait émis des doutes. Huit jours plus tard, Jésus réapparut et s’adressa à Thomas  :" Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant ". Signalons au passage que Thomas s'appelait didyme, c'est -à-dire jumeau. Mais qui était son frère jumeau ? L'évangile ne nous précise pas.

Ceci simplement pour nous montrer que le frère jumeau de Thomas aujourd'hui, c'est toi, c'est moi, c'est chacun d'entre-nous. Toutes les fois où nous doutons de la présence du Christ dans notre vie, toutes les fois où nous avons du mal à discerner les signes de ses actions salvatrices dans chacune de nos existences, nous sommes les frères jumeaux de Thomas. Quelques fois comme lui, nous sommes en quête du merveilleux ; nous voulons toucher de nos mains, nous voulons apprécier de nos yeux avant de croire.

            Puissions-nous, en cette solennité de la Divine Miséricorde où l'Eglise nous invite à contempler la compassion du Père Eternel, sa patience bienveillante et sa fidélité dans nos vies, ouvrir nos yeux de foi pour discerner sa présence consolatrice et rassurante.

Amen Alléluia.

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