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Voyage découverte du Cambodge 2e épisode
Voyage découverte du Cambodge 2e épisode

| Manex Barace 1805 mots

Voyage découverte du Cambodge 2e épisode

2 - Bienvenue au Cambodge !

Mardi 24. TGV InOui Hendaye-Bordeaux à 13h12. La destination de ce train est Paris Montparnasse. Arrivée normale à Bordeaux à 15h40 et changement, un TGV Ouigo pour Roissy CDG, en prévision de l’envol du lendemain. Une heure à tourner en rond à la découverte des halls 1, 2 et 3 de la gare Saint-Jean. De la gare d’antan il reste (heureusement) des traces dans deux salles d’attente qui ont conservé une partie de leur décoration (carte du réseau SNCF Paris-Hendaye dans une, cheminée et décoration des murs dans une autre). Contrôle des billets sur le quai avant d’accéder au train. Ouigo offre semble-t-il des prix inférieurs aux tarifs InOui (du moins sur ce trajet) mais supplément à payer pour choix du siège, bagage supplémentaire de grande taille. Du Ryanair sur rail ! A bord, plutôt spartiate une fois assis et pas de voiture bar dans le train. Arrivée à l’heure (20h42) à Roissy TGV, le train poursuit sa route vers le nord de l’hexagone. Pour accéder à l’hôtel Ibis Style, rien de plus facile une fois trouvée la navette automatique CDGVal qui dessert les terminaux CDG1, CDG2 et CDG3. Nuit courte et réveil programmé tôt (il en sera ainsi tous les jours) afin de ne pas courir demain matin, bien que le trajet entre RoissyPôle et le terminal 1 soit cadencé et rapide, quelques minutes à peine.

  

Mercredi 25. Réveillé par le téléphone programmé à 5h50. Petit-déjeuner et sortie de l’hôtel à 7h40 ! Pas même 8 heures lors de l’arrivée au terminal 1 qui vient d’être remis en service après de gros travaux. Enregistrement assez rapide pour le vol Singapore Airlines SQ335, Boeing 777, départ prévu et respecté à 10h40, arrivée estimée à 07h15 le jeudi 26 après une durée de vol entre Paris et Singapour de 12h20 (11.180 km) … 7 heures de décalage horaire. Carte d’embarquement pour le vol SQ154 en correspondance pour Phnom Penh également en poche. Inutile de conserver de gros vêtements, utiles à Paris, inutiles par la suite la température prévue à Singapour est de 24° demain matin… Récupération de ma valise, je l’espère, à Phnom Penh… Premier repas servi à bord vers midi, un deuxième vers 18 heures (heure de Paris) 5 heures avant l’atterrissage.

 

Jeudi 26. Le formulaire de santé obligatoirement complété 48 heures avant l’arrivée à Singapour, même pour un transit immédiat, a bien été effectué par mon agent de voyage si j’en crois le courriel reçu avant le décollage de Paris, n’a pas été réclamé lors du transit. Ce document est en réalité une déclaration sur l’honneur que l’on n’est pas malade et vacciné contre la Covid. Problème sur l’avion en correspondance ou sur la banque d’embarquement ? Après passage aux rayons X porte F32, modification du hall d’embarquement, déplacé porte F35. D’où repassage aux rayons X. Le vol SQ154 de 07h40 partira à 08h15, à bord d’un Boeing 737-8. Décollage sous la pluie et arrivée à Phnom Penh sous un ciel gris et orageux.

 

Madame Solika ROS, ma guide accompagnatrice durant le séjour à Phnom Penh, est bien présente après le passage de la douane, assistée d’un chauffeur. Chacun son travail ! J’ai demandé à prendre place à côté du conducteur pour éventuellement prendre quelques photos (qui s’avèreront toutes de piètre qualité). Donc la guide accompagnatrice trônera à l’arrière de la Toyota ! 9 kilomètres de bouchons (les premiers d’une longue série) entre l’aéroport et la capitale. Arrêt pour déposer les bagages à l’hôtel Palace Gate 5*, en remplacement d’un hôtel 4* originalement prévu mais indisponible. Cela a coûté 45 € de supplément… Comme l’indique son nom, le Palace Gate est situé à peu de distance du Palais Royal.

 

Il est 11 heures du matin et il fait chaud. Bien que n’ayant guère dormi dans l’avion la nuit précédente, je suis d’accord pour commencer au plus tôt la découverte de la capitale du Cambodge d’autant plus que le séjour y est relativement court. Cela doit également arranger ma guide-accompagnatrice qui réside en banlieue.

Malgré la circulation dense, découverte dès la sortie de l’aéroport, le taxi Toyota se fraye un passage au milieu des camions et véhicules de toutes sortes, voitures, tuk-tuk, motocyclettes, bicyclettes, charrettes… Feux tricolores ? Panneaux Stop ? Priorité à droite (si elle existe dans le code local) ? Personne n’en a cure. Il existe un permis de conduire pour les véhicules légers, mais pas pour les motos ou les tuk-tuk, qui circulent par millions. C’est à ses risques et périls que le piéton tente de traverser les rues, même « protégé » par les feux ou les passages aménagés.

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Première découverte, la colline et la pagode de Vat Phnom qui surplombe la ville, lieu emblématique de grande valeur spirituelle auprès des croyants bouddhistes. C’est aussi la plus ancienne des pagodes de la capitale érigée sur la seule colline de la ville à 27 mètres de hauteur, entourée de verdure et d’arbres qui donnent un peu de fraîcheur. A l’origine de l’édification de la pagode au XIVe siècle, une certaine madame Penh aurait trouvé sur la rive du fleuve presque voisin quatre statues du Bouddha déposés lors d’une crue du Mékong. Les statues ont disparu et en souvenir elle aurait fait édifier une pagode en bois, elle aussi détruite lors d’un incendie. L’actuel édifice date du XXe siècle. Très boisé, le jardin public est un lieu très fréquenté par les Cambodgiens. Accès gratuit pour eux, mais payant pour les étrangers !

 

Essentiellement aperçu depuis le taxi, où j’ai (d’autorité) demandé à prendre place à l’avant, pour essayer de prendre quelques clichés, les arrêts photos n’étant pas prévus en dehors des endroits « mentionnés dans le programme », passage plus que visite dans l’ancien quartier colonial français, le Cambodge ayant dans un premier temps « bénéficié » d’un protectorat avant d’intégrer l’Indochine française jusqu’à son indépendance. Quelques bâtiments de styles Belle Époque et Art Déco près de Vat Phnom, souvent défraîchis, à l’exception de la Poste centrale et de la Bibliothèque nationale, toujours en activité qui valent bien un arrêt (prévu). Dans le même quartier, le Royal Hôtel, le plus prestigieux et luxueux de la ville, dont je ne connaitrai que l’entrée et le bar. Face à la Poste, l’hôtel Manolis, bâtisse délabrée où André Malraux, accusé d’avoir dérobé des bas-reliefs à Angkor fut placé en résidence surveillée. Il parait que la gare centrale vaut également d’être admirée, c’était prévu, mais en raison de la circulation, pas vue.

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Relativement proche à la fois du Palais royal et de l’hôtel, visite de la pagode Ounalom qui fait face à un bras du Mékong et au quai Sisowath, que je découvrirai seul à la presque tombée de la nuit car madame Ros – il est 15 heures – doit rentrer chez elle du mieux qu’elle pourra (!). De la quarantaine de bâtiments du monastère d’Ounalom il ne reste qu’un temple renfermant un Bouddha de marbre, dont les morceaux ont été recollés après les destructions massives de la période des Khmers rouges.

 

Petite sieste et petit délassement dans la piscine. 17 heures, promenade dans le quartier, le long du quai Sisowath où se pressent à la fois Cambodgiens et touristes. Lors de la Fête des Eaux (Bon Om Touk), lorsque se produit un changement du sens du cours du Mékong, l’actuel roi – célibataire et professeur de danse traditionnelle khmère - n’a que l’avenue à traverser pour présider les festivités. Aujourd’hui à part les nombreux étals proposant de la cuisine locale, pas d’autre offre visible dans les environs. Tant pis pour la gastronomie khmère, ce sera de la restauration rapide dans un établissement fréquenté par une clientèle jeune ou familiale. Sur chaque table est installé un réchaud, les plats commandés sont apportés par le personnel et le client en assure la cuisson, comme à la maison.

 

19h30. Nuit noire depuis longtemps déjà. Gribouillage de mes notes depuis le départ de France avant le coucher. Réveil programmé à 6 heures pour partir à 8 heures découvrir les visites prévues pour l’unique journée complète à Phnom Penh.

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Cambodge_2023_3Phnom Penh_Vat Phnom.jpg ©
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