A l’origine de la fête de la Croix glorieuse
Deux événements historiques sont à l’origine de la fête que nous célébrons en ce jour.
Le premier remonte au 13 septembre 335, date à laquelle l’empereur Constantin inaugure à Jérusalem deux basiliques qu’il a faites construire sur les lieux de la Passion et de la Résurrection du Christ.
L’une, appelée « le Martyrium », est édifiée sur le Golgotha et rappelle le drame de la crucifixion.
L’autre appelée, « Anastasis », dédiée à la résurrection.
Pour saisir la portée d’un tel événement, il faut se rappeler qu’en 136, l’empereur romain Aelius Adrianus (76-138), après avoir détruit Jérusalem et chassé les Juifs, avait rebaptisé la ville Sainte « Aelia Capitolina » et fait construire sur le Golgotha un temple à Venus.
Par ce geste, il voulait effacer de l’histoire de l’humanité le souvenir de la religion juive ainsi que les traces les plus marquantes du Christianisme.
Le 14 septembre 335, le lendemain de l’inauguration des deux basiliques, on organisa dans la ville de Jérusalem une procession avec des morceaux de la croix du Christ que sainte Hélène, mère de Constantin, avait retrouvés sur les lieux du supplice.
Le deuxième événement remonte au 7è siècle. Après sa victoire contre les Perses, le Roi Héraclius obligea l’empereur Chosroês II à restituer à l’Eglise les reliques de la Croix que les Perses avaient enlevées en pillant Jérusalem en mai 614.
Le 21 mars 630, Héraclius entra dans la Ville Sainte, pieds nus, portant sur ses épaules le bois de la Croix. Ce fut, une fois encore, l’occasion, de grandes célébrations en l’honneur de la Croix.
P. Maxime EDOH